On a souvent fait des blagues envers la société d'État en l'appelant Radio-Cadenas. Je ne sais plus d'où vient ce terme péjoratif, mais elle porte bien son quolibet ces temps-ci. Aujourd'hui, 16 novembre 2014, plusieurs milliers de Canadiens sortaient dans la rue pour demander au gouvernement fédéral d'arrêter de couper, comme des sauvages, dans cette institution publique.
Quand j'étais plus jeune, je ne comprenais pas l'importance de la SRC. Je croyais qu'elle existait que pour faire de la propagande fédéraliste. Avec le recul, j'ai eu tord sur toute la ligne. De plus, son parlé radio-canadien ne me donnait pas vraiment le goût d'écouter cette chaîne mis à part les samedis soirs. La soirée du hockey était mon émission préféré. Non juste à cause du tricolore, mais c'était un rendez-vous hebdomadaire comme l'est aujourd'hui Tout le monde en parle. L'équipe de l'émission la plus regardé au Canada jouissait d'un professionnalisme inégalé. Les équipes de RDS et de TVA Sports n'ont pas ce petit quelque chose que l'on retrouvait à la Maison de Radio-Canada. Ils avaient un demi-siècle d'expertise en matière de couverture télévisuelle et de tradition du hockey. Du jour au lendemain, ils l'ont coupé. Ils ont coupé dans la tradition et dans la créativité. Et cette décision était la première d'une longue chaîne rouillée.
Aujourd'hui, Harper et ses sbires conservateurs coupent à blanc dans les bases d'une des plus vielles institutions au pays. C'est inconcevable de dilapider le costumier et tout ce qui représente les archives audio-visuelles de près de trois quart de siècle de la jeune histoire canadienne. En supprimant ces postes, nous sommes loin de nous en sortir indemne. Vous prenez des décisions irréfléchis présentement, au détriment du passé et du futur. Ce n'est pas en coupant dans la main d'oeuvre que vous allez aider l'économie, au contraire. En réduisant les ressources financières, vous empêchez des artisans de grands talents de faire valoir leur expertise ainsi que la richesse culturelle d'un pays à travers le monde.
Je suis souverainiste, je veux l'indépendance du Québec et le R.O.C. me fait chier. La Société Radio-Canada est une société d'état fédéraliste, certes, mais les créations engendrés dans la Maison de Radio-Canada sont l'ouvrage d'artistes québécois. Personnellement, je m'en fou qu'elle soit canadienne ou québécoise. Radio-Canada fait parti de Nous. Certains l'ont vu naître, mais tous l'ont vu grandir. Je ne veux pas faire parti de la génération qui la fera disparaître.
Sauvons Radio-Canada au lieu d'y mettre un cadenas.
Quand j'étais plus jeune, je ne comprenais pas l'importance de la SRC. Je croyais qu'elle existait que pour faire de la propagande fédéraliste. Avec le recul, j'ai eu tord sur toute la ligne. De plus, son parlé radio-canadien ne me donnait pas vraiment le goût d'écouter cette chaîne mis à part les samedis soirs. La soirée du hockey était mon émission préféré. Non juste à cause du tricolore, mais c'était un rendez-vous hebdomadaire comme l'est aujourd'hui Tout le monde en parle. L'équipe de l'émission la plus regardé au Canada jouissait d'un professionnalisme inégalé. Les équipes de RDS et de TVA Sports n'ont pas ce petit quelque chose que l'on retrouvait à la Maison de Radio-Canada. Ils avaient un demi-siècle d'expertise en matière de couverture télévisuelle et de tradition du hockey. Du jour au lendemain, ils l'ont coupé. Ils ont coupé dans la tradition et dans la créativité. Et cette décision était la première d'une longue chaîne rouillée.
Aujourd'hui, Harper et ses sbires conservateurs coupent à blanc dans les bases d'une des plus vielles institutions au pays. C'est inconcevable de dilapider le costumier et tout ce qui représente les archives audio-visuelles de près de trois quart de siècle de la jeune histoire canadienne. En supprimant ces postes, nous sommes loin de nous en sortir indemne. Vous prenez des décisions irréfléchis présentement, au détriment du passé et du futur. Ce n'est pas en coupant dans la main d'oeuvre que vous allez aider l'économie, au contraire. En réduisant les ressources financières, vous empêchez des artisans de grands talents de faire valoir leur expertise ainsi que la richesse culturelle d'un pays à travers le monde.
Je suis souverainiste, je veux l'indépendance du Québec et le R.O.C. me fait chier. La Société Radio-Canada est une société d'état fédéraliste, certes, mais les créations engendrés dans la Maison de Radio-Canada sont l'ouvrage d'artistes québécois. Personnellement, je m'en fou qu'elle soit canadienne ou québécoise. Radio-Canada fait parti de Nous. Certains l'ont vu naître, mais tous l'ont vu grandir. Je ne veux pas faire parti de la génération qui la fera disparaître.
Sauvons Radio-Canada au lieu d'y mettre un cadenas.