Souvent, depuis que je suis à Matane, je syntonise Radio-Canada le dimanche soir pour regarder Tout le monde en parle. Ce soir, le passage Valérie Fraser m’a interpellé au plus profond de mon âme. Pour ceux qui n’ont pas regardé l’émission de ce soir, la jeune femme lance un livre cette semaine expliquant comment elle a perdu la moitié de son tour de taille
Je ne voulais pas écouter l’entrevue, car je ne voulais pas me faire lancer les quatre vérités en pleine gueule. Mais ce qu’elle a dit au courant du 15-20 minutes sur les ondes de la société d’État m’a un peu chambouler. En fait, ça m’a complètement bouleversé. Non seulement lorsqu’elle dit que les gros le sont parce qu’ils le veulent, mais également parce qu’ils ne pensent qu’à eux-mêmes.
Je ne voulais pas écouter l’entrevue, car je ne voulais pas me faire lancer les quatre vérités en pleine gueule. Mais ce qu’elle a dit au courant du 15-20 minutes sur les ondes de la société d’État m’a un peu chambouler. En fait, ça m’a complètement bouleversé. Non seulement lorsqu’elle dit que les gros le sont parce qu’ils le veulent, mais également parce qu’ils ne pensent qu’à eux-mêmes.
Elle n’a pas tord. Je l’ai écouté tout en réfléchissant. J’ai réfléchis à mon passé. Des gens ont essayés de m’aider, mais j’ai refusé leur aide. Je rabaisse les autres pour me faire croire que je suis meilleur que ceux-ci. Je ne pense qu’à moi et à personne d’autre. J’agis ainsi parce que je ne me sens pas bien. J’étouffe et je ne veux pas voir les faits devant moi. Si je ne me reprends pas en main au plus vite, je finirai dans une boite en bois sous six pieds de terre.
J’ai de la misère à respirer, mal aux genoux, aux pieds, au dos. J’ai des douleurs aiguës à la poitrine depuis quelques mois que je fais semblant d’ignorer. J’ai toutes les misères du monde à gravir les trois étages menant au département de photographie du Cégep. Tous mes pantalons sont rendu trop petits et c’est des 42 de tailles. Je manque de plus en plus de concentration et je me réveille presque aussi fatigué que la veille. Le pire est que mon état empêche toute forme d’inspiration. La partie créatrice de mon globe mental est à off. Je devrais arrêter de faire semblant que tout va bien, puisque rien ne va plus. Et si rien ne va, aussi bien lâcher le Cégep puisque j’ai de la misère à être présent, mentalement, à pleine capacité.
Je sens que si je ne fais rien, mon cœur va s’arrêter de battre et me plonger dans la mort. C’est dur de constater le fait accompli. Pas besoin d’un médecin pour me faire comprendre que si je ne fais rien, mes jours sont comptés. Je ne vais pas cacher que j’ai peur. Je ne cacherai pas que j’ai besoin d’aide. Mon cri que j’ai poussé avant le congé des Fêtes n’est que la pointe de l’iceberg. Je ne suis pas bien mentalement et encore moins physiquement. J’en prends pleinement conscience aujourd’hui.
Je sais qu’il faudrait que j’aille au gym, mais j’ai peur. Peur d’y aller seul, peur de me faire regarder de travers, peur d’entendre derrière moi des «Check le gros…». Mais j’en peux plus. Les chaînes que je porte sont devenues beaucoup trop lourdes à porter.
C’est l’heure. ROCKY pèse sur play!
J’ai de la misère à respirer, mal aux genoux, aux pieds, au dos. J’ai des douleurs aiguës à la poitrine depuis quelques mois que je fais semblant d’ignorer. J’ai toutes les misères du monde à gravir les trois étages menant au département de photographie du Cégep. Tous mes pantalons sont rendu trop petits et c’est des 42 de tailles. Je manque de plus en plus de concentration et je me réveille presque aussi fatigué que la veille. Le pire est que mon état empêche toute forme d’inspiration. La partie créatrice de mon globe mental est à off. Je devrais arrêter de faire semblant que tout va bien, puisque rien ne va plus. Et si rien ne va, aussi bien lâcher le Cégep puisque j’ai de la misère à être présent, mentalement, à pleine capacité.
Je sens que si je ne fais rien, mon cœur va s’arrêter de battre et me plonger dans la mort. C’est dur de constater le fait accompli. Pas besoin d’un médecin pour me faire comprendre que si je ne fais rien, mes jours sont comptés. Je ne vais pas cacher que j’ai peur. Je ne cacherai pas que j’ai besoin d’aide. Mon cri que j’ai poussé avant le congé des Fêtes n’est que la pointe de l’iceberg. Je ne suis pas bien mentalement et encore moins physiquement. J’en prends pleinement conscience aujourd’hui.
Je sais qu’il faudrait que j’aille au gym, mais j’ai peur. Peur d’y aller seul, peur de me faire regarder de travers, peur d’entendre derrière moi des «Check le gros…». Mais j’en peux plus. Les chaînes que je porte sont devenues beaucoup trop lourdes à porter.
C’est l’heure. ROCKY pèse sur play!