Dans une obscurité quasi-totale, dont la seule lumière provenait d’un rayon de lune à moitié caché par un nuage, une jeune femme était assise sur un vieux matelas moisie. Son dos était adossé sur le mur glacial de sa geôle. Levant légèrement les yeux bouffis par les larmes, elle regarda face à elle. Pourquoi? Qu’avait-elle fait pour se retrouver ainsi, à l’ombre, sans la moindre occasion de se justifier, tel un vulgaire criminel. Elle n’avait pourtant rien à se reprocher, mais on lui reprochait quelque chose.
C’était un mardi matin. Elle s’apprêtait à quitter son appartement de la rue Notre-Dame quand elle fut interceptée par deux hommes, qui étaient sortis tout droit d’un film d’espionnage en pleine guerre froide. Vestons, cravates et souliers noirs qui reluisaient au soleil.
— Mademoiselle Simoneau, veuillez-nous suivre, dit l’un des deux hommes qui ressemblait drôlement au méchant M. Smith du film La Matrice.
Et sans quelle s’en rende compte, on lui avait mis une cagoule sur la tête et balancé dans un coffre de char. Son téléphone fut saisit et surement que sa famille était en train de se faire torturer. Isabelle ne savait aucunement où elle était et pourquoi on l’avait kidnappé. Jamais elle aurait crue se retrouver dans une histoire qu’elle voyait si souvent dans ces vues qu’elle louait au Vidéotron. Pourtant, c’était bien de cela qu’il s’agissait. Une aventure sans queue ni tête où elle était l’héroïne et où un prince charmant de Repentigny viendrait la sauver. Effectivement, se dit-elle, elle regardait beaucoup trop de films. On l’avait surement enlevé pour l’utiliser dans une expérience un peu douteuse à la Human Centipede.
C’est ainsi, alors qu’elle était en train de vagabonder dans des théories du complot de plus en plus étrange, que la porte s’ouvrit sans que personne ne rentre. Elle se leva et passa la tête dans l’ouverture. Rien. Absolument personne ou chose d’un univers parallèle se trouvait dans ce corridor immaculé de blanc aux innombrables portes. Elle sortie donc de la salle obscur et le blanc des murs se mit à suinter d’un liquide rouge comme le sang. Prise de panique, elle se mit à courir sans arrêt. Alors qu’elle fini par croire qu’il n’y avait aucune finalité à ce cauchemar, elle arriva à un croisement et s’arrêta. Mais alors qu’elle voulu repartir, elle constata qu’elle ne pouvait plus bouger. Ses pieds étaient complètement scotché au prélart d’un style plutôt brun de la fin des années soixante-dix.
Crier à l’aide. Mais quelle idée saugrenue, se dit-elle. La seule personne qui viendrait l’aider en ce moment serait nul autre que le Lapin Blanc ou Willy Wonka. Elle décida de raisonner avec bon sens et regarda sa montre. Mais se faisant, elle s’aperçut que les aiguilles bougeaient dans le sens inverse à la réalité et elle compris qu’elle était en train de perdre totalement la boule.
Elle était dans le néant. La réalité était devenue une fiction réellement fictive et Isabelle fini par tomber dans les pommes. Le trou noir l’envahit, l’entrainant dans plusieurs déclinaisons d’un déclin qui empirait au gré des secondes qui passent. Et alors que le vent l’emportait au loin pour ne plus revenir, elle revint à elle. Avec, sur le dos, une jaquette d’hôpital et un gros poisson rouge qui lui frappait le visage d’une nageoire et lui criant « GOOD MORNING VIETNAM! ».
C’était un mardi matin. Elle s’apprêtait à quitter son appartement de la rue Notre-Dame quand elle fut interceptée par deux hommes, qui étaient sortis tout droit d’un film d’espionnage en pleine guerre froide. Vestons, cravates et souliers noirs qui reluisaient au soleil.
— Mademoiselle Simoneau, veuillez-nous suivre, dit l’un des deux hommes qui ressemblait drôlement au méchant M. Smith du film La Matrice.
Et sans quelle s’en rende compte, on lui avait mis une cagoule sur la tête et balancé dans un coffre de char. Son téléphone fut saisit et surement que sa famille était en train de se faire torturer. Isabelle ne savait aucunement où elle était et pourquoi on l’avait kidnappé. Jamais elle aurait crue se retrouver dans une histoire qu’elle voyait si souvent dans ces vues qu’elle louait au Vidéotron. Pourtant, c’était bien de cela qu’il s’agissait. Une aventure sans queue ni tête où elle était l’héroïne et où un prince charmant de Repentigny viendrait la sauver. Effectivement, se dit-elle, elle regardait beaucoup trop de films. On l’avait surement enlevé pour l’utiliser dans une expérience un peu douteuse à la Human Centipede.
C’est ainsi, alors qu’elle était en train de vagabonder dans des théories du complot de plus en plus étrange, que la porte s’ouvrit sans que personne ne rentre. Elle se leva et passa la tête dans l’ouverture. Rien. Absolument personne ou chose d’un univers parallèle se trouvait dans ce corridor immaculé de blanc aux innombrables portes. Elle sortie donc de la salle obscur et le blanc des murs se mit à suinter d’un liquide rouge comme le sang. Prise de panique, elle se mit à courir sans arrêt. Alors qu’elle fini par croire qu’il n’y avait aucune finalité à ce cauchemar, elle arriva à un croisement et s’arrêta. Mais alors qu’elle voulu repartir, elle constata qu’elle ne pouvait plus bouger. Ses pieds étaient complètement scotché au prélart d’un style plutôt brun de la fin des années soixante-dix.
Crier à l’aide. Mais quelle idée saugrenue, se dit-elle. La seule personne qui viendrait l’aider en ce moment serait nul autre que le Lapin Blanc ou Willy Wonka. Elle décida de raisonner avec bon sens et regarda sa montre. Mais se faisant, elle s’aperçut que les aiguilles bougeaient dans le sens inverse à la réalité et elle compris qu’elle était en train de perdre totalement la boule.
Elle était dans le néant. La réalité était devenue une fiction réellement fictive et Isabelle fini par tomber dans les pommes. Le trou noir l’envahit, l’entrainant dans plusieurs déclinaisons d’un déclin qui empirait au gré des secondes qui passent. Et alors que le vent l’emportait au loin pour ne plus revenir, elle revint à elle. Avec, sur le dos, une jaquette d’hôpital et un gros poisson rouge qui lui frappait le visage d’une nageoire et lui criant « GOOD MORNING VIETNAM! ».