Je suis perdu du nord au sud, de l'est à l'ouest. Dans une réalité qui est loin de me plaire, je perds le cap, je perds la raison. J'avance à reculons, reculant devant ce messager de la mort qui avance toujours sans broncher, je regarde à mes pieds. Un chemin, en quatre points, se traverse à l'angle de la droite et de la gauche. Tel un gouvernail bancal, je prends une décision peu banale. Je ne pense pas, ne foisonne guère la pensée première d'une pensée réfléchis. Je m'ouvre au terme d'un mouvement, d'une sérénade involontaire. Je calcule mon geste maladroit, mais il est trop tard. Le regard ébahit, apeuré, je deviens fou amer d'une tumeur qui me rend fou. J'ai coché et je doute. Est-ce la vérité, ou le mensonge vérifié, qui me rend si froussard aux yeux de l'Histoire?
Je prend une respiration, j'ai peur. Le choix est un non-sens. Ais-je fais le bon, le facile? La pensée me trahis. Suis-je rouge, vert, jaune ou bleu? Je ne vois de nuances que dans la grisaille de la semailles qui remplit mes pensées incertaines. Je suis un champs infertile, labouré où la récolte se fait attendre longuement. Je suis incertain de la bonne marche à suivre. C'est pourtant si simple de choisir, mais si compliqué d'en accepter les conséquences. J'ai peur de prendre en charge le lourd fardeau de cette décision. Mais si personne ne la porte, nul n'ira en ces terres proclamer, sans crainte, la décision choisie.
J'ai perdu mes repères. Anéanti d'une croyance qui était forte, mais qui devient vaine. Croire et savoir, ou savoir qui croire. Difficile de distinguer le bon sens des propos d'un menteur en habit du dimanche. Je choisi le moins faible, celui qui répond aux questions que je pose. Mais ces réponses son vides de sens, elles se perdent dans le vide de mon inconscient. Elles se perdent au gré du vent. Je n'ai plus le choix, j'avance. Le temps passe, se limite à deux choix. Le bon ou le con? Dure à dire.
Je prend une respiration, j'ai peur. Le choix est un non-sens. Ais-je fais le bon, le facile? La pensée me trahis. Suis-je rouge, vert, jaune ou bleu? Je ne vois de nuances que dans la grisaille de la semailles qui remplit mes pensées incertaines. Je suis un champs infertile, labouré où la récolte se fait attendre longuement. Je suis incertain de la bonne marche à suivre. C'est pourtant si simple de choisir, mais si compliqué d'en accepter les conséquences. J'ai peur de prendre en charge le lourd fardeau de cette décision. Mais si personne ne la porte, nul n'ira en ces terres proclamer, sans crainte, la décision choisie.
J'ai perdu mes repères. Anéanti d'une croyance qui était forte, mais qui devient vaine. Croire et savoir, ou savoir qui croire. Difficile de distinguer le bon sens des propos d'un menteur en habit du dimanche. Je choisi le moins faible, celui qui répond aux questions que je pose. Mais ces réponses son vides de sens, elles se perdent dans le vide de mon inconscient. Elles se perdent au gré du vent. Je n'ai plus le choix, j'avance. Le temps passe, se limite à deux choix. Le bon ou le con? Dure à dire.