Ste-Waves, le second opus de la formation Les Poules à Colin a été lancé la semaine dernière sur la scène du O Patro Vys à Montréal, ainsi que demain soir à l'Albion de Joliette. Moi en ce moment, comme tout le monde sais, je suis à Matane. Tu savais pas? Ben là, tu l'sais. J'en viens au fait que je ne peux être présent à ces lancements. J'en suis triste pis pas à peu près. Mais quelle joie de recevoir cet après-midi, en revenant du boulot, le disque compact de ce groupe que j'affectionne particulièrement. D'accord, je sautais littéralement au plafond!
Donc, après avoir calibré mon écran et fait faire une mise à jour à mon ordinateur, j'insère ledit album dans mon portable. J'en fais une première écoute des premières pièces dans leur intégralité. Rendu à la moitié de l'album, je pèse sur l'avance-rapide. C'est pas que le CD est mauvais, au contraire. Il est tellement bon, que je me dépêche d'aller écouter les autres. J'en suis littéralement tombé sur le cul.
J'avais été totalement renversé quand je les ai revu à Mémoire et Racines cet été. Le son était plusieurs coches au dessus de mes souvenirs. Ce Ste-Waves confirme les impressions que j'avais eu cet été. Les diverses influences musicales de ce quintette lanaudois sont palpables. Les poules et Colin ne sont pas influencé que part un style en particulier, mais par plusieurs. Ils osent chanter leurs chansons dans un bilinguisme égalitaire et non s'enfermer dans un carcan uni-linguistique.
Béatrix veut chanter celle-là en anglais ou en français, j'y vois aucun problème. Je ne veux pas partir un débat linguistique à soir, aucunement, mais ce que je veux dire, c'est que c'est un groupe de trad enfanté dans le trad par le trad. Béatrix a des racines anglophones au niveau de sa mère Dana Whittle et francophones au niveau de son père Claude Méthé. Elle est fière de ses racines et veut le démontrer. Je trouve ça magnifique. C'est l'essence même de la tradition.
Tout ça pour dire que c'est un album à plusieurs couches. On passe du trad pure, au jazz, au bluegrass, à la chanson à répondre et aux compositions lyriques et instrumentales. C'est un chef d'oeuvre. Les instruments sonnent! Mark Busic et Simon Marion, vous avez fait un travail tout simplement fou pour en tirer le plein potentiel! Les photographies de Aimé sont sublimes. C'est simplement l'un des meilleurs albums de folk-trad que j'ai entendu jusqu'à date.
Avec cet album, ce que je pensais ce samedi soir de juillet quand je vous ai vu sur la scène Gilles-Cantin, est fondé. Béatrix, Sarah, Éléonore, Marie et Colin, vous ne mangez plus à la table des petits. Vous avez prouvez que vous ne faites plus partis de la relève de la scène traditionnelle québécoise. Vous rejoignez, dès aujourd'hui, les meilleurs du milieu trad québécois. Vous pouvez aller manger à la table des grands, dès ce soir!
À la prochaine les amis!
Donc, après avoir calibré mon écran et fait faire une mise à jour à mon ordinateur, j'insère ledit album dans mon portable. J'en fais une première écoute des premières pièces dans leur intégralité. Rendu à la moitié de l'album, je pèse sur l'avance-rapide. C'est pas que le CD est mauvais, au contraire. Il est tellement bon, que je me dépêche d'aller écouter les autres. J'en suis littéralement tombé sur le cul.
J'avais été totalement renversé quand je les ai revu à Mémoire et Racines cet été. Le son était plusieurs coches au dessus de mes souvenirs. Ce Ste-Waves confirme les impressions que j'avais eu cet été. Les diverses influences musicales de ce quintette lanaudois sont palpables. Les poules et Colin ne sont pas influencé que part un style en particulier, mais par plusieurs. Ils osent chanter leurs chansons dans un bilinguisme égalitaire et non s'enfermer dans un carcan uni-linguistique.
Béatrix veut chanter celle-là en anglais ou en français, j'y vois aucun problème. Je ne veux pas partir un débat linguistique à soir, aucunement, mais ce que je veux dire, c'est que c'est un groupe de trad enfanté dans le trad par le trad. Béatrix a des racines anglophones au niveau de sa mère Dana Whittle et francophones au niveau de son père Claude Méthé. Elle est fière de ses racines et veut le démontrer. Je trouve ça magnifique. C'est l'essence même de la tradition.
Tout ça pour dire que c'est un album à plusieurs couches. On passe du trad pure, au jazz, au bluegrass, à la chanson à répondre et aux compositions lyriques et instrumentales. C'est un chef d'oeuvre. Les instruments sonnent! Mark Busic et Simon Marion, vous avez fait un travail tout simplement fou pour en tirer le plein potentiel! Les photographies de Aimé sont sublimes. C'est simplement l'un des meilleurs albums de folk-trad que j'ai entendu jusqu'à date.
Avec cet album, ce que je pensais ce samedi soir de juillet quand je vous ai vu sur la scène Gilles-Cantin, est fondé. Béatrix, Sarah, Éléonore, Marie et Colin, vous ne mangez plus à la table des petits. Vous avez prouvez que vous ne faites plus partis de la relève de la scène traditionnelle québécoise. Vous rejoignez, dès aujourd'hui, les meilleurs du milieu trad québécois. Vous pouvez aller manger à la table des grands, dès ce soir!
À la prochaine les amis!