Il y a 20 ans, je trouvais le trad quétaine. Je détestais ça pour mourir. Chose étrange, vingt ans plus tard, je suis devenu l'un des acteurs importants de la scène trad au Québec. Depuis cinq année, je prends en image les différentes activités de la scène folklorique québécoise et le festival Mémoire et Racines fait partit de mon événement préféré de l'année. Ceux qui ne sont jamais venu à Mémoire ne peuvent pas vraiment comprendre l'ambiance. C'est une fin de semaine spéciale que l'on ne retrouve rarement ailleurs au Québec. À mes yeux, c'est un peu comme un gros party d'épluchette de blé d'inde en famille. Parce que oui, à mes yeux, la gang de trad sont un peu une seconde famille.
Mais je suis ici pour revenir sur les différentes festivités qui ont eu lieu durant la fin de semaine du 23 au 27 juillet. Pour mettre les choses au clair, je parlerai en mon nom et non en celui du festival. Dans l'ensemble, la vingtième édition du festival Mémoire et Racines fut une réussite. Des spectacles d'une qualité inouïes, des festivaliers qui ont répondu à l'appel et Dame Nature qui n'a pas trop faite la difficile. Le seul temps nuageux fut lors de l'orage, dimanche en fin d'après-midi.
Plusieurs nouveautés m'ont énormément plus. Le photomaton et l'arbre à tricot ont été très populaire. Mais ce que j'ai vraiment apprécié, ce sont les ateliers de transmission. Comme je faisais les photos, je n'ai pas pu en profité pleinement et c'est triste. Parce qu'entendre André Gladu parler de la provenance des pièces de Pitou Boudreault en compagnie de Lisa Ornstein, ou assister à une conférence sur la trappe par Denis Beaudry, le père à Éric et Simon, furent des expériences enrichissantes. Pour un amateur de tradition, de l'histoire du Québec, qui aime savoir d'où il provient, ces ateliers de transmission étaient tout disposé à m'intéresser.
D'ailleurs, pour le peu que j'ai vu et entendu, le documentaire sur Gilles Vigneault, réalisé par Gladu, entrait également dans mes cordes. Ce fut juste dommage que je ne puisse rester. Également, le documentaire sur les quarante ans du Rêve du Diable se rajoute dans la liste de film à voir dans ma prochaine année. Gladu m'a tellement impressionné par sa verve qu'il me pousse à vouloir connaitre sa cinématographie.
Mais je suis ici pour revenir sur les différentes festivités qui ont eu lieu durant la fin de semaine du 23 au 27 juillet. Pour mettre les choses au clair, je parlerai en mon nom et non en celui du festival. Dans l'ensemble, la vingtième édition du festival Mémoire et Racines fut une réussite. Des spectacles d'une qualité inouïes, des festivaliers qui ont répondu à l'appel et Dame Nature qui n'a pas trop faite la difficile. Le seul temps nuageux fut lors de l'orage, dimanche en fin d'après-midi.
Plusieurs nouveautés m'ont énormément plus. Le photomaton et l'arbre à tricot ont été très populaire. Mais ce que j'ai vraiment apprécié, ce sont les ateliers de transmission. Comme je faisais les photos, je n'ai pas pu en profité pleinement et c'est triste. Parce qu'entendre André Gladu parler de la provenance des pièces de Pitou Boudreault en compagnie de Lisa Ornstein, ou assister à une conférence sur la trappe par Denis Beaudry, le père à Éric et Simon, furent des expériences enrichissantes. Pour un amateur de tradition, de l'histoire du Québec, qui aime savoir d'où il provient, ces ateliers de transmission étaient tout disposé à m'intéresser.
D'ailleurs, pour le peu que j'ai vu et entendu, le documentaire sur Gilles Vigneault, réalisé par Gladu, entrait également dans mes cordes. Ce fut juste dommage que je ne puisse rester. Également, le documentaire sur les quarante ans du Rêve du Diable se rajoute dans la liste de film à voir dans ma prochaine année. Gladu m'a tellement impressionné par sa verve qu'il me pousse à vouloir connaitre sa cinématographie.
Cette année, je n'ai pas vraiment eu de découverte. La Bottine de 82 et le Rêve du Diable, qui réunissait tous ses membres depuis 1974, étaient des événements que j'attendais avec impatience. J'ai fait une redécouverte en le style de jeu des Poules à Colin. En 2009, je les voyais pour la première fois sous le chapiteau À PIED LEVÉ. Cinq ans plus tard, le terme d'artiste de la relève ne s'applique plus à ce quintette du trad. Ils ont dorénavant une étiquette professionnelle étampée dans le dos. Quand je les ai entendu sur la grande scène samedi matin, j'en suis tombé sur le cul. Leur son a mué, dans une évolution parfaite. Il y a cinq ans, suite à leur passage à la quinzième édition, la petite chenille frêle s'est transformé en petite chrysalide. Protégé et élevé par leur parents musiciens, la petite chrysalide s'est développé et transformée. Et c'est samedi dernier, sur une scène où ils y ont vu joué, depuis leur naissance, les grands noms de la scène trad et folk, que la chrysalide se changea en un majestueux papillon fort et charmant. J'espère que ça ne reprendra pas deux autres années avant que je ne puissent vous reprendre en photo!
La prestation de la Bottine Souriante, édition toute étoile de 1982, a couronnée une fin de semaine inoubliable. Tout comme l'orage qui a eu lieu quelques heures auparavant, Bébert et ses acolytes de l'époque de l'album CHIC N' SWELL, ont su électriser une foule de festivalier nostalgique de la vielle Bottine. Dans mon cas, j'étais aux anges. À l'époque, je n'étais même pas au stade de projet et voilà que j'aurai vu, pour la possible seule fois de ma vie, la vieille Bottine. La Bottine Souriante sans les brass! Sans la rangée de cuivre qui te jazz le folklore depuis les années 90. Le tout s'est conclu avec l'un des plus grand hit que la Bottine Souriante n'est jamais endisqué en la chanson 2033. Et aux premières notes de la Belle Catherine, quelques artistes de la présente édition montèrent sur scène dans l'apothéose d'une édition réussie.
Lanaudière Mémoire et Racines et la communauté trad québécoise, c'est un mariage parfait qui perdure depuis 20 ans et l'amour qui en émane est loin de s'éteindre. C'est donc un au revoir, en espérant s'y retrouver pour une 21e édition tout aussi réussie que les vingt dernières.
P.-S.: Si on peut avoir Lùnasa d'ici cinq ans, je serais bien heureux!
Lanaudière Mémoire et Racines et la communauté trad québécoise, c'est un mariage parfait qui perdure depuis 20 ans et l'amour qui en émane est loin de s'éteindre. C'est donc un au revoir, en espérant s'y retrouver pour une 21e édition tout aussi réussie que les vingt dernières.
P.-S.: Si on peut avoir Lùnasa d'ici cinq ans, je serais bien heureux!